Devenir propriétaire est le rêve de la majorité des Français, mais au lieu d’acheter neuf sur plan, ou d’investir depuis un terrain vierge, de plus en plus de personnes choisissent de se regrouper à plusieurs pour concevoir leur futur logement et le partager. Vous souhaitez acheter un immeuble locatif à plusieurs ? En couple, avec des membres de votre famille ou des amis ? Sachez que c’est facile à réaliser et très tendance !
L’habitat participatif : qu’est-ce que c’est ?
La base d’un projet d’habitat participatif, c’est plusieurs personnes qui décident de se regrouper pour construire leur futur habitat. Ensemble, ils vont chercher un terrain à vendre et concevoir un logement qui correspond à leurs besoins et surtout, à leurs principes de vie. Ils devront par la suite gérer l’habitat au quotidien et entretenir leur lieu de vie.
Chaque « participant » dispose d’espaces privatifs mais surtout d’un accès à des espaces communs à partager comme un jardin ou des pièces de vie.
L’habitat participatif est un mélange entre la copropriété et la colocation. En effet, tous les habitants sont propriétaires (même s’il est parfois possible de louer son logement) et participent aux grandes décisions liées au bâtiment. En revanche, il n’y a pas d’organisme extérieur comme un syndic de copropriété.
Cette solution est adaptée aux personnes et aux familles qui ont par exemple en commun des principes de développement durable et la volonté de vivre dans une certaine forme de communauté et notamment de réduire leurs empreintes écologiques.
Quels sont les avantages ?
Tout d’abord, c’est un modèle d’habitation plus économique que l’investissement dans un programme immobilier classique. On note en moyenne 5 à 15% de dépenses en moins qu’en passant par un promoteur immobilier. Les coûts étant minimisés sans l’intervention de professionnels mais aussi car il n’y a pas de communication à faire pour trouver les futurs habitants des lieux.
Les économies sont également écologiques. En effet, l’habitat participatif prévoit une gestion verte de la consommation, des déchets, de l’eau etc. Un habitat moins énergivore et donc plus rentable ! Le partage d’éléments communs, par exemple la buanderie, permet de diviser le nombre de machines et donc d’acheter moins d’électroménager.
Mais le principal avantage reste la connaissance de vos voisins : puisque vous êtes amenés à travailler avec les autres habitants avant la conception du projet, vous partagerez votre futur lieu de vie avec des gens qui partagent vos idées. Tous les co-habitants ont des valeurs communes et réfléchissent ensemble pour le bien de la communauté. D’ailleurs, ils sont souvent financièrement solidaires entre eux, même si chacun participe selon ses moyens.
Comment s'y prendre ?
Pour monter ces projets collaboratifs, les participants ont le choix entre deux solutions : l’auto-promotion ou la promotion participative. Dans l’auto-promotion, chaque participant détient des parts d’une Société Civile Immobilière d’attribution (SCI) créée spécialement. Cette société porte le projet (elle en est « maître d’ouvrage ») et supporte le financement, les assurances, l’achat du terrain et les travaux. À la livraison, chacun devient propriétaire et la société civile est dissoute pour devenir une copropriété.
L’auto-promotion nécessite d’avoir parmi ses participants une personne à même de gérer le programme dans ses aspects juridique, financier et technique, et qui aura du temps de s’occuper de la coordination des intervenants, des appels d’offres et des travaux.
Comme pour l’autopromotion, dans la promotion participative, chaque membre détient les parts d’une société civile et devient propriétaire à la fin des travaux.
Les participants définissent un projet avec un architecte. Puis ils passent un contrat de promotion immobilière (CPI) avec un professionnel qui va se charger de le concrétiser dans tous ses aspects (juridique, techniques, assurances…). L’avantage pour les participants est qu’ils traitent avec une seule entreprise et délèguent toute la gestion. Le prix est ferme et définitif, l’échéancier des dépenses est connu à l’avance et la date de livraison est contractuelle. Cela a un coût, mais cette pratique peut être plus rassurante pour des non-professionnels qui n’auront pas à s’occuper des aléas.
Contrairement à l’Allemagne, la Suisse ou la Norvège, ces projets commencent seulement à apparaître en France. L’habitat participatif constitue près de 15 % du parc immobilier norvégien. Mais ce type d’habitat prometteur, qui met en avant la vie en communauté et la gestion durable, va se développer dans les communes françaises dans les années à venir.
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